4 octobre 2024

Les poissons de l’Hérault

En vous baladant en canoë sur l’Hérault, vous apercevrez de nombreuses espèces de poissons, voici les principales qui nagent sur nos parcours.

Elle a un corps massif, couvert de grandes écailles.
Elle vit près du fond où elle cherche activement sa nourriture, principalement au crépuscule, à la nuit ou à l’aube.

Ce véritable seigneur des rivières règne en maître sur un territoire qu’il défend âprement.
Adepte des eaux tranquilles, il passe ses journées dissimulé, guettant ses proies.

Il mesure généralement 30 cm. Cette espèce très tolérante se trouve dans les cours d’eau, quasiment de la source à l’estuaire.

Elle est très appréciée pour sa chair savoureuse. La perche commune est aussi un des plus joli poisson de nos cours d’eau.

Elle apporte une avantageuse touche colorée dans les eaux de l’Hérault.
C’est ce qui a valu ce poisson originaire d’Amérique du nord d’être introduit en France en 1877, pour l’aquariophilie.
On la rencontre dans l’Hérault depuis les années 50.

Poisson peu craintif, il se contente parfois d’une branche posée sur le fond pour s’abriter.
Ce carnassier vorace est actif toute l’année, avec un pic en été. Il chasse au crépuscule ou la nuit des poissons de petites tailles, ablettes, gardons, goujons, …

On ne trouve pas que des poissons dans les rivières, voici d’autres espèces qui vivent dans l’Hérault.

Elle est dénommée à tort “Vipère d’eau” et se plait au bord des rivières. Parfaitement inoffensive, elle ne mord jamais et fuit discrètement dans l’eau si elle se sent menacée. Active surtout le jour, elle alterne incursions aquatiques et bains de soleil sur des rochers ou des buissons.

En soulevant quelques cailloux, en cherchant au fond des trous, on trouve aisément ce crustacé particulièrement photogénique, avec ses longs bras colorés et ses pinces massives.

Elle a été transportée un peu partout sur la planète à partir des années 50. Peu onéreuse, silencieuse, peu encombrante, elle fut un temps l’animal de compagnie idéal. Souvent relâchée sur les cours d’eau, elle s’est adaptée de façon inquiétante à son environnement. Dans l’Hérault, elle occupe la même niche écologique que la Cistude, tortue autochtone devenue rarissime.

S’il a des mœurs plutôt nocturnes, on le rencontre, on le rencontre tout de même fréquemment durant la journée, soit posé sur le fond, soit accroché à la végétation.